Considérations essentielles :
- Le fait de mettre l'accent sur les « journées pour la santé mentale » comme solution globale à la crise de la santé mentale est inadéquat et ne tient pas compte des facteurs sociétaux et systémiques sous-jacents qui contribuent au problème.
- Des stratégies efficaces en matière de santé mentale nécessitent une approche holistique, notamment l'amélioration de l'éducation, le soutien aux universités et la mise en œuvre de réformes des soins de santé.
Répit temporaire des journées pour la santé mentale :
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Soulagement temporaire :
- Les journées pour la santé mentale offrent un répit et une revitalisation à court terme, aidant à se sentir rafraîchi et prêt à retourner au travail.
- Encourage un équilibre entre les états « faire l'esprit » (axé sur les objectifs) et « être l'esprit » (axés sur le présent).
- Le fait de s'adonner à des activités agréables peut avoir un impact positif sur le bien-être mental.
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Optimisation des journées pour la santé mentale :
- S'engager à prendre une journée de congé complète, en évitant les activités professionnelles et en se livrant à des activités réparatrices.
- Envisager des activités comme passer du temps avec ses proches, faire de l'exercice physique, pratiquer des techniques de pleine conscience ou poursuivre ses passe-temps.
Limites des journées pour la santé mentale :
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Problèmes d'accessibilité :
- Les employés à temps partiel n'ont souvent pas de congé de maladie payé et sont financièrement contraints de prendre des congés.
- Les communautés marginalisées, notamment les personnes LGBTQ+ et les Noirs, sont confrontées à des taux de pauvreté et de discrimination plus élevés, ce qui entraîne des disparités accrues en matière de santé mentale et une insécurité d'emploi.
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Stigmate de la maladie mentale :
- La peur de la stigmatisation peut dissuader les individus de prendre des journées pour la santé mentale en raison de la crainte d'être jugés ou perçus comme des employés peu fiables.
Faire face à la crise de la santé mentale nécessite des investissements substantiels :
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Engagement de l'employeur :
- Fournir des avantages complets en matière de santé mentale, notamment l'accès à des prestataires du réseau et le remboursement hors réseau.
- Promouvoir un environnement de travail favorable où les employés se sentent à l'aise de discuter de leurs problèmes de santé mentale.
- Reconnaître l'importance de la santé mentale au même titre que le bien-être physique.
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Action gouvernementale :
- Financer des programmes d'éducation à la santé mentale dans les écoles pour prévenir de futurs problèmes de santé mentale.
- Allouer des fonds pour des traitements de santé mentale fondés sur des données probantes afin de garantir l'accès à des thérapies efficaces.
- S'attaquer aux problèmes systémiques qui contribuent aux disparités en matière de santé mentale, comme la pauvreté, la discrimination et les barrières à l'accès aux soins de santé.
Conclusion :
Pour faire face à la crise croissante de la santé mentale, il faut une approche globale qui va au-delà des journées occasionnelles pour la santé mentale. Cela nécessite un effort conjoint des employeurs, des agences gouvernementales, des établissements d'enseignement et des organisations à but non lucratif pour cultiver une société qui valorise et promeut le bien-être mental.