Le sans-abrisme est un problème mondial qui touche environ 100 millions de personnes. Les États-Unis, bien qu'étant l'un des pays les plus riches du monde, connaissent un problème de sans-abrisme important, avec plus d'un demi-million de personnes sans abri chaque nuit en 2019.
Le sans-abrisme est dû à divers facteurs, notamment la pauvreté, le manque de logements abordables, la violence domestique, la consommation de substances et les maladies mentales.
Le Département américain du logement et du développement urbain (HUD) définit le sans-abrisme comme « un manque de résidence fixe, régulière et adéquate pendant la nuit ».
Le sans-abrisme est une expérience traumatisante qui peut avoir de graves conséquences sur la santé mentale. Les personnes sans abri sont plus susceptibles de souffrir d'anxiété, de dépression, d'envisager le suicide et de devenir dépendantes.
Matt Pisani, acteur et activiste LGBTQIA+, a été confronté au sans-abrisme après avoir été mis à la porte par sa mère. L'abandon de sa famille et la séparation de son refuge et de son animal de soutien émotionnel l'ont conduit à lutter contre des pensées suicidaires.
Laura Sovine, LMSW-AP et directrice exécutive d'Austin Recovery, souligne le bilan physique et émotionnel de la vie dans la rue. Elle souligne que l'isolement et la privation de leurs droits subis par les sans-abri peuvent exacerber les maladies mentales préexistantes ou les troubles liés à la consommation de substances.
Les anciens combattants sans abri ont des taux plus élevés de maladies chroniques et de comorbidités que les non-anciens combattants. Plus de la moitié des anciens combattants sans abri souffrent d'au moins une maladie chronique ou d'un problème de santé mentale, notamment le diabète, les maladies cardiaques, l'hypertension, le cancer, le trouble bipolaire, le SSPT, la schizophrénie, etc.
Le sans-abrisme est également répandu parmi les jeunes Américains, avec environ 4,2 millions de jeunes et de jeunes adultes sans abri chaque année. Parmi cette population, 50 % ont été impliqués dans le système de justice pour mineurs ou la prison, et 69 % déclarent avoir des problèmes de santé mentale.
Les membres de la communauté LGBTQ+ sont 120 % plus susceptibles d'être sans abri que les jeunes hétérosexuels ou cisgenres.
Les services de soutien dans les refuges peuvent aider les jeunes sans abri à passer à une vie indépendante dans la communauté. Ces services devraient inclure l'éducation, l'emploi, la santé et le soutien en matière de santé mentale.
Les membres de la communauté peuvent soutenir les sans-abri en distribuant des fiches d'information sur les refuges et les services de soutien, en offrant de l'eau et des collations saines, ou simplement en établissant un contact visuel et en étant gentil.
L'accès temporaire à un abri ou à un lit n'atténue pas les effets traumatisants, dangereux et néfastes du sans-abrisme sur la santé globale et le bien-être. Il est essentiel de soutenir les personnes sans abri et celles qui risquent de le devenir.