Lorsqu'elles sont confrontées à une situation menaçante, le corps et le cerveau des personnes réagissent rapidement, généralement sans contrôle conscient. L'amygdale, une structure compacte située au plus profond du cerveau, détecte les dangers réels et potentiels. En présence d'une menace ressentie, l'amygdale déclenche un système de défense interne, préparant un individu à se défendre, à s'échapper ou à rester immobile. Ces réactions sont connues sous le nom de réponse « combat ou fuite » et de réponse « gel ».
La réaction combat ou fuite s'est développée au fil du temps pour aider les personnes et les animaux à faire face aux menaces. C'est une réaction inhérente au danger. Une fois engagée, l'amygdale déclenche une série de changements hormonaux et neurologiques :
Ces transformations préparent le corps soit à affronter soit à fuir la menace. L'individu peut éprouver une sensation de peur soudaine et intense, ses pensées et son comportement étant centrés sur la menace immédiate.
Dans certains cas, au lieu de se battre ou de fuir, la réaction d'une personne peut être de se figer ou de rester immobile. Cette réaction est souvent associée à la peur et au désespoir et pourrait être le moyen naturel d'un animal d'éviter d'attirer l'attention des prédateurs.
Lorsqu'une personne se fige, son corps devient engourdi et sa fréquence cardiaque et sa pression artérielle diminuent. Ils peuvent ressentir une sensation de dissociation avec leur corps et leur environnement.
La réponse de froncement de sourcils comprend des comportements souvent liés à la peur ou au stress. C'est un instinct naturel pour apaiser ou apaiser un agresseur pour éviter de se faire du mal. Cette réponse est souvent apprise dans les cas où des personnes ont subi un traumatisme ou des abus.
Il est important de reconnaître que les réponses de combat, de fuite et de gel sont naturelles et pas intrinsèquement négatives. Ces réactions peuvent protéger les individus et les aider à éviter le danger. Cependant, ces réponses peuvent causer des problèmes si elles sont déclenchées trop fréquemment ou trop sévèrement.
Si vous trouvez que vos réponses à la peur sont nuisibles pour vous-même ou pour les autres, vous pouvez prendre des mesures pour modifier votre réaction :
Demander l'aide d'un professionnel : un thérapeute ou un conseiller peut vous aider à comprendre et à gérer vos réactions de peur.
Identifiez vos déclencheurs : reconnaissez les situations, les pensées ou les événements qui déclenchent vos réactions de peur.
Planifiez des situations de déclenchement : développez des stratégies pour faire face aux situations de déclenchement, telles que des exercices de respiration, un discours intérieur positif ou une recherche de soutien auprès des autres.
Utilisez des techniques de relaxation : pratiquez des activités comme la méditation, la respiration profonde ou le yoga pour favoriser la relaxation et soulager le stress.
Pratiquez la thérapie par exposition : exposez-vous progressivement aux situations qui déclenchent vos réponses à la peur de manière sûre et contrôlée, sous la direction d'un thérapeute.
Modifiez vos pensées : remettez en question les pensées négatives ou craintives sur la situation. Essayez de vous concentrer sur les aspects positifs et les éléments que vous maîtrisez.