Le cyberharcèlement consiste à utiliser la technologie numérique pour blesser intentionnellement une autre personne. Il se déroule souvent en ligne et parfois via des appareils mobiles (par exemple, le harcèlement par SMS). Les plateformes de médias sociaux telles que Facebook, Instagram, TikTok, Snapchat, etc., sont les principaux canaux de ce comportement.
Le cyberharcèlement est devenu un problème de santé publique répandu, sa prévalence ayant doublé entre 2007 et 2019. Une statistique stupéfiante révèle que 59 % des adolescents aux États-Unis déclarent avoir été victimes d'une forme de harcèlement ou de cyberintimidation.
Les recherches se sont principalement concentrées sur l'impact du harcèlement en ligne sur le destinataire ou la cible, négligeant les stratégies d'adaptation, de prévention et de résolution du rôle de l'agresseur.
Les cyberharceleurs opèrent par divers canaux, notamment les médias sociaux, les applications de bien-être, les forums publics, les jeux en ligne, les courriels, les SMS et la messagerie directe. Ils peuvent utiliser ces plateformes pour lancer des attaques personnelles ou diffuser du contenu préjudiciable.
Comprendre les aspects clés du cyberharcèlement :
Intention de nuire : les cyberharceleurs agissent généralement dans le but de causer du tort. Cependant, même s'il n'y a aucune intention de nuire, cela peut toujours être considéré comme de l'intimidation si le destinataire perçoit les actions comme blessantes.
Répétition : le harcèlement en ligne se caractérise par sa nature répétitive. De plus, une fois que le contenu est mis en ligne, il peut être partagé et republié par d'autres, prolongeant sa présence au-delà de sa publication initiale. Cette exposition prolongée peut être particulièrement dommageable, surtout lorsque des informations personnelles ou des photos sont divulguées.
Déséquilibre des pouvoirs : un élément fondamental de l'intimidation est la disparité de pouvoir entre l'intimidateur et la cible. Ce déséquilibre peut provenir de facteurs tels que le statut social, la richesse ou l'influence personnelle, ce qui rend difficile pour la cible de se défendre.
Anonymat : De nombreux cyberharceleurs se cachent derrière l'anonymat de leurs écrans, protégeant leur identité. Cela peut exacerber la vulnérabilité de la cible et créer un environnement où la cruauté peut être amplifiée par rapport aux situations où les identités sont connues.
Nature publique : Le cyberharcèlement se produit souvent de manière publique et visible, en utilisant des comptes anonymes pour humilier ou embarrasser la cible. Ceci est particulièrement répandu sur les forums publics avec un large public potentiel.
Types de cyberharcèlement :
Fakes/Roofs : créer et diffuser des informations inventées ou humiliantes sur une personne en ligne. Cela se produit généralement à plus grande échelle plutôt qu'en tête-à-tête ou au sein d'un groupe plus restreint.
Trolling : Partager délibérément du contenu ou faire des commentaires dans le but de créer le désordre et la division. Les trolls cherchent à semer le trouble et à provoquer des réactions fortes, appréciant parfois le conflit et le chaos qui s'ensuivent.
Insultes : Utiliser un langage désobligeant ou abusif pour intimider quelqu'un. Les recherches suggèrent qu'un pourcentage important de jeunes ont été traités de noms blessants en ligne ou par le biais de leurs appareils mobiles.
Diffusion de rumeurs regrettables : inventer des histoires sur quelqu'un et les partager en ligne pour potentiellement nuire à sa réputation.
Envoi d'images ou de messages inappropriés : Utiliser la technologie pour diffuser du contenu à caractère sexuel sans consentement. Cette forme d'intimidation peut être particulièrement dommageable et nuire au bien-être de la cible.
Cyberharcèlement ou harcèlement : aller au-delà du harcèlement pour inclure le harcèlement physique ou sexuel. Les victimes peuvent être soumises à des messages répétés, à une attention non désirée ou même à des attaques physiques.
Menaces : Envoi de messages directs ou secrets contenant des violences physiques, sexuelles ou autres formes de violence envers la cible.
Facteurs contribuant au cyberharcèlement :