L'Ativan (lorazépam) est un sédatif benzodiazépine dont l'utilisation vise à traiter les troubles anxieux. L'associer à d'autres dépresseurs ou à de l'alcool présente des risques, dont une possible dépression respiratoire fatale. Il est essentiel de bien comprendre combien de temps le lorazépam reste dans votre organisme si ce médicament vous a été prescrit.
L'Ativan, en tant que benzodiazépine, est connue pour ses propriétés sédatives et hypnotiques. Lorsqu'il est pris sous forme de comprimé ou de concentré liquide, il agit généralement en deux heures. En injection, l'Ativan commence à agir au bout de 15 minutes, et ses effets durent généralement six à huit heures.
L'Ativan possède une demi-vie relativement longue de 12 heures, ce qui signifie que sa concentration dans l'organisme est divisée par deux toutes les 12 heures. Principalement métabolisé par le foie et éliminé par les reins via l'urine, l'Ativan peut rester dans l'organisme jusqu'à neuf jours après la dernière utilisation.
Les facteurs qui peuvent influencer la durée de présence de l'Ativan dans l'organisme d'une personne comprennent :
Même lorsque l'Ativan est pris exactement comme prescrit, une dépendance physique à ce médicament peut se manifester. Arrêter brusquement l'Ativan peut être dangereux, voire mortel, en raison du risque accru de convulsions pendant le processus de sevrage. Il est donc essentiel d'être suivi par un professionnel de la santé pendant le sevrage.
Dans la plupart des cas, la désintoxication du médicament peut se faire en ambulatoire. Il n'existe aucun médicament approuvé pour traiter la dépendance à l'Ativan, mais l'approche standard consiste à réduire progressivement la quantité de médicament utilisée au fil du temps afin de prévenir les symptômes de sevrage sévères. Votre médecin surveillera vos progrès pendant la réduction progressive de la dose du médicament.
Il pourra également recommander d'autres traitements, comme une psychothérapie. Si vous avez besoin d'aide pour votre traitement, demandez à votre médecin de vous adresser à un psychiatre ou à un autre professionnel de la santé mentale spécialisé dans la lutte contre la toxicomanie.